• Skip to main navigation (Press Enter).
  • Skip to main content (Press Enter).
Previous Next

Mommsen-Gesellschaft e.V.

Verband der deutschsprachigen Forscherinnen und Forscher auf dem Gebiete des Griechisch-Römischen Altertums
  • Aktuelles
  • Über die MGÜber die MG
    • Aufgaben und Ziele
    • Geschichte
    • Vorstand
    • Ehemalige Vorsitzende
    • Satzung
    • Geschäftsordnung
    • Partner
    • FIEC
      • Aktuelles
      • Archiv
  • MitgliedschaftMitgliedschaft
    • Vollmitgliedschaft
    • Jungmitgliedschaft
    • Fördermitgliedschaft
    • Mitgliedsbeitrag
  • VeranstaltungenVeranstaltungen
    • Große Mommsen-Tagung
    • Kleine Mommsen-Tagung
    • Walter-de-Gruyter-Seminar
    • Tagungen, Workshops, Sommerschulen und Ausstellungen
    • Call for Papers
  • FörderungFörderung
    • Förderungen der Mommsen-Gesellschaft
    • JungmitgliedschaftJungmitgliedschaft
    • Bruno-Snell-PreisBruno-Snell-Preis
    • Andere Förderangebote (Stipendien, Forschungspreise und Förderprogramme)
  • ServiceService
    • Dissertationen und Habilitationen
    • Forschungsdaten / NFDI
      • Aktuelles
      • Archiv
    • Links
    • Downloads
    • Newsletter
    • Blog-Archiv
  • Stellenangebote
  • Impressum/Kontakt
  • Suche

Colloque international « Le tirage au sort dans le monde romain antique »

(23-25 mai, Paris)
La manifestation scientifique est organisée par Julie Bothorel (Sorbonne
Université) et Frédéric Hurlet (Université Paris Nanterre). Elle se
déroulera à la Maison de la Recherche (28 rue Serpente, 75006 Paris) du
23 au 25 mai.

L’utilisation du tirage au sort est attestée depuis l’Antiquité et son histoire 
se caractérise par sa longue durée. Dès l’Iliade et les autres épopées, le
tirage au sort, c’est-à-dire le choix par le hasard et les dieux, était ainsi
opposé, philosophiquement et concrètement, au choix des hommes, qu’il
fût fondé sur la raison et la délibération, le vote ou le bon vouloir personnel.
Ainsi que l’a montré Bernard Manin, ce ne fut qu’au XVIIIe siècle, avec
l’avènement des démocraties représentatives, que le tirage au sort fut
délaissé comme méthode de désignation pour les postes de
gouvernement au profit du vote qui seul permettrait de sélectionner les
« meilleurs », ce qui eut pour effet de cantonner progressivement le tirage
au sort à des usages ludiques ou privés, à l’exception notable de son
utilisation dans la sphère juridique, pour composer les jurys criminels en
France, mais aussi en Angleterre et aux États-Unis. Partant de l’idée que
tout citoyen peut être amené à prendre sa part dans la conduite des
affaires politiques, cette procédure jouit depuis deux décennies d’un net
regain de faveur à la suite des crises multiples qu’ont connues les
démocraties représentatives du monde occidental et des débats qui en
ont résulté. Elle montre à quel point la notion de démocratie, loin d’être
figée, ne cesse d’évoluer et de s’adapter au contexte. C’est ce que Pierre
Rosanvallon a appelé « l’indétermination démocratique ».

L’objectif de ce colloque international est de pallier cette lacune
historiographique et d’étudier les pratiques et les significations de la
sortitio sur le temps long, le millénaire que compte l’histoire romaine.


Il entend ainsi contribuer à la réflexion contemporaine en donnant à ce sujet une profondeur historique. En ce sens, il
s’adresse tout autant aux historiens, philologues et archéologues qu’aux philosophes, politistes, sociologues et
anthropologues qui s’intéressent au politique. Il s’agit en outre de mener une réflexion sur les pratiques et les finalités
du tirage au sort dans le monde romain à partir de l’ensemble des sources à notre disposition – littéraires, juridiques,
épigraphiques, archéologiques, papyrologiques et numismatiques – afin de rendre compte de la grande diversité des
usages, des fonctions et des significations qui lui furent conférés, depuis l’époque royale jusqu’à l’Antiquité tardive, à
Rome, en Italie et dans les provinces.

Pourquoi les Romains, comme d’autres peuples antiques, choisirent-ils de laisser une telle place au hasard dans la
conduite des affaires de la cité ? Quel rôle et quelle place attribuèrent-ils à cette méthode aléatoire dans leurs
institutions ? Il sera à ce sujet intéressant de réfléchir aux liens, théoriques comme pratiques, que les Romains
établissaient entre le tirage au sort et d’autres modes de désignation tel que le vote dans la mesure où, comme les
Grecs et à rebours de notre conception actuelle, les Romains n’opposaient pas le tirage au sort à l’élection, mais
associaient ces deux procédures. L’importance accordée à la pratique du tirage au sort dans le monde antique et les
nombreux travaux consacrés aux usages et méthodes utilisés pour tirer au sort en Grèce conduisent également à
envisager un élargissement chronologique, géographique et disciplinaire du cadre d’étude, de manière à comprendre
quels furent les origines, les modèles et les spécificités du tirage au sort romain. Il conviendra enfin de réfléchir aux
phénomènes de diffusion et d’hybridation du tirage au sort romain dans les cités du monde romain à l’époque
impériale : les cités de l’Empire romain adoptèrent-elles les procédures et le matériel de la sortitio romaine ? À l’inverse,
l’adaptèrent-elles à leurs institutions et à leurs besoins ?

Informations
https://orient-mediterranee.com/spip.php?article4848&lang=fr

Programme
https://orient-mediterranee.com/IMG/pdf/programmecolloquetiragesort.pdf
 

Die Mommsen-Gesellschaft wird gefördert von

Logo der de-Gruyter-Stiftung Logo des Franz-Steiner-Verlags
© 2022
Mommsen-Gesellschaft e. V.
Impressum | Datenschutzerklärung | Cookie-Richtlinien und -Einstellungen | Contact Administrator