« Résister. Du mot à l’acte, de l’Antiquité à nos jours »
Appels à communication et à contribution
Appel à communication des XVI e Universités d’hiver de Saint-Mihiel : « Résister. Du mot à l’acte, de
l’Antiquité à nos jours »
Résister. Tel est le titre de l’ouvrage de Jacques Baumel, touchant son passé et son regard sur la résistance en France
au cours de la Seconde Guerre mondiale, tel est également et pour partie le titre du dernier ouvrage de Jean Malaurie,
lui-même résistant. Dans la mémoire collective, l’évocation de la résistance évoque bien souvent la « Résistance »,
celle liée au contexte d’occupation par l’Allemagne nazie de la France et d’une grande partie de l’Europe, avec bien
des noms qui font écho à cette période et qui alimentent une histoire et des imaginaires.
Au-delà de la Seconde Guerre mondiale, on sait que « résister » n’est en rien une nouveauté dans le champ des
sociétés humaines. De la résistance juive en Palestine face aux Romains de l’empereur Vespasien, relatée par Flavius
Josèphe, à celle des Ukrainiens en cours depuis 2022, il y a une multitude de déclinaisons des formes de résistances :
politiques, religieuses, sociales, intellectuelles, culturelles, alimentaires, climatiques, technologiques, philosophiques,
etc.
Les formes prises par l’opposition sont elles-mêmes plurielles. Si elles peuvent engager une action physique, par la
manifestation, la lutte armée, le collage d’affiches, des opérations « coup de poing », elles usent également des voies
médiatiques au gré des changements technologiques : de l’inscription peinte, gravée, sur un mur, à l’affichage
d’imprimés la publication de livre, l’envoi de messages audio, de vidéo, électroniques, les modalités d’expression sont
plurielles et bien souvent croisées.
Ces Universités d’hiver 2025 de Saint-Mihiel souhaitent ainsi s’intéresser à la thématique très large de la résistance
et des résistances, en dépassant le seul champ de la lutte à l’occupant – sans pour autant l’occulter –, avec la volonté
d’approfondir, sur le temps long et dans des espaces très divers, le sens de résister.
Ces Universités d’hiver s’appuient sur toutes les périodes historiques, avec la volonté d’ouvrir la voie aux
comparaisons et discussions, et de croiser les champs disciplinaires. Les actes de cette rencontre donneront lieu à une
édition.
Les propositions de communication, accompagnées d’un bref résumé ainsi que d’un court CV, sont à envoyer à
Diese E-Mail-Adresse ist vor Spambots geschützt! Zur Anzeige muss JavaScript eingeschaltet sein. , professeur d’histoire contemporaine (université de Lorraine, CRULH) et
Diese E-Mail-Adresse ist vor Spambots geschützt! Zur Anzeige muss JavaScript eingeschaltet sein. (maître de conférences HDR (université de Lorraine, CRULH).
Date limite : 30 avril 2025
https://www.aphg.fr/Appel-a-communication-des-XVIe-Universites-d-hiver-de-Saint-Mihiel
Appel à communication des XVI e Universités d’hiver de Saint-Mihiel : « Résister. Du mot à l’acte, de
l’Antiquité à nos jours »
Résister. Tel est le titre de l’ouvrage de Jacques Baumel, touchant son passé et son regard sur la résistance en France
au cours de la Seconde Guerre mondiale, tel est également et pour partie le titre du dernier ouvrage de Jean Malaurie,
lui-même résistant. Dans la mémoire collective, l’évocation de la résistance évoque bien souvent la « Résistance »,
celle liée au contexte d’occupation par l’Allemagne nazie de la France et d’une grande partie de l’Europe, avec bien
des noms qui font écho à cette période et qui alimentent une histoire et des imaginaires.
Au-delà de la Seconde Guerre mondiale, on sait que « résister » n’est en rien une nouveauté dans le champ des
sociétés humaines. De la résistance juive en Palestine face aux Romains de l’empereur Vespasien, relatée par Flavius
Josèphe, à celle des Ukrainiens en cours depuis 2022, il y a une multitude de déclinaisons des formes de résistances :
politiques, religieuses, sociales, intellectuelles, culturelles, alimentaires, climatiques, technologiques, philosophiques,
etc.
Les formes prises par l’opposition sont elles-mêmes plurielles. Si elles peuvent engager une action physique, par la
manifestation, la lutte armée, le collage d’affiches, des opérations « coup de poing », elles usent également des voies
médiatiques au gré des changements technologiques : de l’inscription peinte, gravée, sur un mur, à l’affichage
d’imprimés la publication de livre, l’envoi de messages audio, de vidéo, électroniques, les modalités d’expression sont
plurielles et bien souvent croisées.
Ces Universités d’hiver 2025 de Saint-Mihiel souhaitent ainsi s’intéresser à la thématique très large de la résistance
et des résistances, en dépassant le seul champ de la lutte à l’occupant – sans pour autant l’occulter –, avec la volonté
d’approfondir, sur le temps long et dans des espaces très divers, le sens de résister.
Ces Universités d’hiver s’appuient sur toutes les périodes historiques, avec la volonté d’ouvrir la voie aux
comparaisons et discussions, et de croiser les champs disciplinaires. Les actes de cette rencontre donneront lieu à une
édition.
Les propositions de communication, accompagnées d’un bref résumé ainsi que d’un court CV, sont à envoyer à
Date limite : 30 avril 2025
https://www.aphg.fr/Appel-a-communication-des-XVIe-Universites-d-hiver-de-Saint-Mihiel