Neronia XII. Congrès International de la SIEN : « Jeunesse(s) romaine(s) d’Octave à Néron »
Appel à communication pour Neronia XII. Congrès International de la SIEN : « Jeunesse(s)
romaine(s) d’Octave à Néron » (7-10 octobre 2026, Université Grenoble Alpes)
La jeunesse est par excellence un thème pour les Neronia. En effet, Néron lui-même voulut faire de sa jeunesse
(iuuenta) un atout de son principat. Néron ne se contenta pas d’être jeune, il exalta la jeunesse et la promesse de
renouveau qu’elle portait ; il célébra les Iuuennalia, il créa une association de chevaliers, les Augustiani, éclatants de
jeunesse et brillants et préféra les Verts, faction associée au printemps et au renouveau. En retour on lui reprocha les
travers prêtés à l’impétuosité de son âge, la turbulence, l’indocilité, les désirs débridés.
L’importance de la jeunesse à Rome n’était cependant pas propre aux temps de Néron car un tournant décisif s’était
joué dans les dernières années de la République quand l’apparition de la jeunesse dans le débat politique marqua
pour la première fois un désir de rupture et de renouvellement. Les communications du colloque pourront donc porter
sur une période étendue de l’âge augustéen jusqu’à la fin de la période néronienne, en prenant en compte
éventuellement les prolongements flaviens dans la mesure où l’on fait apparaître l’évolution d’un thème politique
instrumentalisé par les julio-claudiens. De même, peuvent être prises en compte toutes les sources, dans toutes les
langues vernaculaires de l’empire romain, et de toute nature, épigraphiques, numismatiques, papyrologiques,
littéraires, juridiques et bien sûr iconographiques.
Pour autant, la jeunesse n’est pas un thème social uniforme. Ne vaudrait-il pas mieux parler de jeunesses romaines ?
Pour donner une définition générale on peut estimer que la jeunesse commence où s’achève l’enfance et qu’elle
s’arrête au seuil de la maturité, à l’âge où l’on exerce dans toute leur force, les responsabilités, les métiers ou les
conditions. La question de la limite invite à considérer la jeunesse comme une pluralité d’expériences, en fonction de
la condition juridique, du genre, de la catégorie sociale. Les communications attendues seront centrées sur la jeunesse,
possiblement en relation avec d’autres âges (l’enfance et l’âge mûr). Sans préjuger de la programmation finale du
congrès elles pourront s’articuler autour d’une pluralité de thématiques.
Une proposition d’une demi-page devra être envoyée à l’adresse suivante :Diese E-Mail-Adresse ist vor Spambots geschützt! Zur Anzeige muss JavaScript eingeschaltet sein. , avec un résumé
d'une demi-page environ, avec une rapide présentation de l’auteur et de ses travaux.
Les langues utilisées pour les communications comme pour les résumés peuvent être l’allemand, l’anglais, l’espagnol,
le français et l’italien.
Date limite : 1er mai 2025
Contact :Diese E-Mail-Adresse ist vor Spambots geschützt! Zur Anzeige muss JavaScript eingeschaltet sein.
romaine(s) d’Octave à Néron » (7-10 octobre 2026, Université Grenoble Alpes)
La jeunesse est par excellence un thème pour les Neronia. En effet, Néron lui-même voulut faire de sa jeunesse
(iuuenta) un atout de son principat. Néron ne se contenta pas d’être jeune, il exalta la jeunesse et la promesse de
renouveau qu’elle portait ; il célébra les Iuuennalia, il créa une association de chevaliers, les Augustiani, éclatants de
jeunesse et brillants et préféra les Verts, faction associée au printemps et au renouveau. En retour on lui reprocha les
travers prêtés à l’impétuosité de son âge, la turbulence, l’indocilité, les désirs débridés.
L’importance de la jeunesse à Rome n’était cependant pas propre aux temps de Néron car un tournant décisif s’était
joué dans les dernières années de la République quand l’apparition de la jeunesse dans le débat politique marqua
pour la première fois un désir de rupture et de renouvellement. Les communications du colloque pourront donc porter
sur une période étendue de l’âge augustéen jusqu’à la fin de la période néronienne, en prenant en compte
éventuellement les prolongements flaviens dans la mesure où l’on fait apparaître l’évolution d’un thème politique
instrumentalisé par les julio-claudiens. De même, peuvent être prises en compte toutes les sources, dans toutes les
langues vernaculaires de l’empire romain, et de toute nature, épigraphiques, numismatiques, papyrologiques,
littéraires, juridiques et bien sûr iconographiques.
Pour autant, la jeunesse n’est pas un thème social uniforme. Ne vaudrait-il pas mieux parler de jeunesses romaines ?
Pour donner une définition générale on peut estimer que la jeunesse commence où s’achève l’enfance et qu’elle
s’arrête au seuil de la maturité, à l’âge où l’on exerce dans toute leur force, les responsabilités, les métiers ou les
conditions. La question de la limite invite à considérer la jeunesse comme une pluralité d’expériences, en fonction de
la condition juridique, du genre, de la catégorie sociale. Les communications attendues seront centrées sur la jeunesse,
possiblement en relation avec d’autres âges (l’enfance et l’âge mûr). Sans préjuger de la programmation finale du
congrès elles pourront s’articuler autour d’une pluralité de thématiques.
Une proposition d’une demi-page devra être envoyée à l’adresse suivante :
d'une demi-page environ, avec une rapide présentation de l’auteur et de ses travaux.
Les langues utilisées pour les communications comme pour les résumés peuvent être l’allemand, l’anglais, l’espagnol,
le français et l’italien.
Date limite : 1er mai 2025
Contact :